Evolution des effectifs d'oiseaux d'eau en Bretagne à la mi janvier

Chaque année entre 1999 et 2011, la Bretagne accueille à la mi janvier les mêmes 24 espèces d'oiseaux d'eau autochtones dites communes (plus de 100 individus en moyenne annuelle sur la période) : anatidés, limicoles et rallidé. Pour au moins 21 de ces espèces, chaque année, le rôle de la Bretagne est qualifié de majeur ou très important et pour une espèce, de très important à important. Pour les autres le rôle est important ou mineur.

L'évolution des effectifs de chacune de ces 24 espèces est présentée ci après. Elle est accompagnée des informations d'abondance concernant les effectifs nationaux et européens de référence. De même les moyennes et les tendances sont modélisées sur les graphiques.

La récolte des données s'inscrit dans le cadre du réseau Wetlands International. Les observations sont réalisées annuellement, à la mi janvier, et regroupées par entités géographiques fonctionnelles (51 pour la Bretagne).
Pour la Bretagne, y participent chaque année les ornithologues des réseaux associatifs bretons (BV-Sepnb, Geoca, Gob, LPO ...) ou institutionnels (ONCFS, gestionnaires d'espaces naturels ...).
La coordination des acteurs et des données est régionale (coordinateurs bénévoles), nationale (LPO et ONCFS) et internationale (Wetlands International).

Les données sont récoltées sur une seule journée d'observation à la mi janvier (protocole Wetlands International). Il y a donc risque de biais dans l'analyse des tendances temporelles, biais dû essentiellement aux aléas climatiques qui peuvent perturber la phénologie des oiseaux d'eau en Bretagne, voire en France.
L'idéal serait de disposer d'une série d'observations étalées sur les mois de décembre à février ainsi que cela se pratique sur certains sites en Bretagne ou d' autres sites en France.

Pour certaines espèces, le réseau d'observation Wetlands International n'est possiblement pas représentatif des territoires utilisés en hiver; par exemple vanneau huppé ou pluvier doré fréquentent en masse les milieux terrestres ouverts non pris en compte par le protocole.

Pour toutes ces raisons et d'autres, comme un effort de prospection variable sur certains sites selon les années, nous ne présentons pas d'analyse d'évolution temporelle par site.